segunda-feira, 27 de setembro de 2010

Elektra 2008











“Everyone contemplated the coffin in silence… after a moment of meditation, of absolute silence, the Queen, with a respectful, calm and severe expression, turned to the (thirteen-year-old) Prince of Wales, and putting her hand on his shoulder said “Kneel down before the tomb of the great Napoleon”. At that moment, a terrible storm, to which the torrid heat of the last few days had been working up, burst forth. Great peals of thunder shook all the windows of the chapel, and their sound went echoing round the vault. Rapid and ceaseless flashes of lightning gave an almost supernatural aspect to the moving and solemn scene, by continually illuminating it with an unnatural brilliance… Waterloo, St. Helena, the English alliance, England in the person of her Queen and of the future King who was kneeling before the remains of Napoleon; all that made my senses reel… I could no longer control myself and began to weep” (Marechal Canrobert – sobre a visita de Vitoria e do futuro Eduardo VII ao túmulo de Napoleão em 1855)

quinta-feira, 8 de julho de 2010

Smetana 2005

















Sons of th Greeks, Arise!
The glorious hour's gone forth,
And, worthy of such ties,
display who gave us birth.
Then manfully despising
The Turkish tyrant's yoke,
Let your country see you rising,
And all her chains are broke.
Sons of Greeks! let us go
In arms against the foe,
till their hated blood shall flow
In a river past our feet.

Brave shades of chiefs and sages.
Behold the coming strife!
Hellénes of past ages,
Oh, start again to life!
At the sound of my trumpet breaking
Your sleep, oh, join with me!
And the seven-hilled city seeking,
Fight, conquer, till we're free.

Byron

terça-feira, 6 de julho de 2010

Papagiorgis 2008


















REUNIÃO EXTRAORDINÁRIA AMANHÃ - SECTOR ARTES VISUAIS
AMANHÃ, dia 7.06, pelas 19h no Carpe Diem na Rua de O Século 79, no Bairro Alto.
No seguimento da Plataforma Geral da Cultura, que decorreu ontem dia 5.07 no Teatro Maria Matos reunindo as plataformas de profissionais do teatro, cinema e dança, assim como outros individuais independentes das várias áreas da criação cultural, decidimos que seria importante organizar uma comissão representativa dos profissionais das artes visuais, a juntar às demais criadas pelos os outros sectores da cultura.
A situação é muito grave, é urgente tomar uma posição.
Os diferentes cortes orçamentais que o governo anunciou, aliados ao corte total das verbas destinadas a aquisições de obras para colecções do Estado, a inexistência total de uma política cultural sustentada para o sector, colocam-nos, e ao país, perante consequências desastrosas.
Assim convocamos todos os artistas, produtores, agentes, curadores, iniciados, para uma reunião AMANHÃ, dia 7.06, pelas 19h no Carpe Diem na Rua de O Século 79, ao Bairro Alto.

O momento é agora, vamo-nos unir!!!
Passem a palavra
A Comissão Provisória

quarta-feira, 16 de junho de 2010

Blake 2009
















Rodolphe s’était rapproché d’Emma, et il disait d’une voix basse, en parlant vite :

— Est-ce que cette conjuration du monde ne vous révolte pas ? Est-il un seul sentiment qu’il ne condamne ? Les instincts les plus nobles, les sympathies les plus pures sont persécutés, calomniés, et, s’il se rencontre enfin deux pauvres âmes, tout est organisé pour qu’elles ne puissent se joindre. Elles essayeront cependant, elles battront des ailes, elles s’appelleront. Oh ! n’importe, tôt ou tard, dans six mois, dix ans, elles se réuniront, s’aimeront, parce que la fatalité l’exige et qu’elles sont nées l’une pour l’autre. (Flaubert - Madame Bovary)

terça-feira, 15 de junho de 2010

Xerxes 2009

















"Le petit garçon noir pleurant sur ses habits volés, dans la forêt pleine de tigres qui pourraient encore le dévorer mai qu’il mangera lui-même avec un appétit de petit cannibale ; les deux rois nègres de Roussel qui se battent en duel, déguisés en Marguerite de Faust, a l’acte II de la pièce précitée (je vois encore leurs bonnets de dentelle, leur joues noires encadrées de magnifiques tresses blondes, et j’entends les cris horribles qu’ils poussaient) ; la jeune condamnée qu’on fait mourir a l’acte III, en l’exposant à l’un de ces affreux orages des régions tropicales, le front muni d’un long paratonnerre et les pieds chaussés de brodequins métalliques en communication avec le sol ; ce souverain sauvage qu’on vit longtemps sur des affiches, coiffé d’un gibus, porteur de manchettes impeccables qui faisaient un étonnant contraste avec ses oripeaux bigarrés, et des talons Wood-Milne fixés à cru sous ses pieds nus ; autant d’images à peine plus fantaisistes que les représentations qu’un Européen moyen peut se faire dans un pays exotique, ne voyant guère plus loin que Malikoko roi nègre, le succès du Châtelet, même s’il est cultivé, car alors sa culture européenne lui met des verres déformants dans l’esprit, il ne peut faire abstraction de ses tics et de ses manies purement locales, et tout ce qui vient des hommes d’autres climats et d’autres races, il le voit à travers sa mentalité blanche, c’est-à-dire, sans qu’il s’en rende compte, d’une manière entièrement fantasmagorique. » (M. Leiris – L’Œil de l’Ethnographe – A propos de la Mission Dakar-Djibouti)

segunda-feira, 14 de junho de 2010

Beckford 2004

















Luis de Freitas Branco’s Vathek, a symphonic poem written in 1913, is by far the most important work of its time in Portuguese music, with atonal approaches which were until then unknown. For instance there are two 12 tone chords, and tone clusters which, at the time, had not even been invented by the European avant garde. It is also a most beautiful work, modern yet deeply Romantic, alternately grandiose and delicate, with gorgeous atmospheric passages. The musical theme of Vathek is an authentic oriental melody, published in History of Music by August Wilhelm Ambros, Leipzig, 1862

segunda-feira, 7 de junho de 2010

Radetzky 2007

















Les enfants abyssins atteints de graphomanie ne charbonnent que sur des colonnes ou sur les portes des églises. Chaque fois qu’ils sont pris sur le fait ils sont battus, mais les parties basses des églises sont couvertes de leurs bizarres élucubrations (Bataille – L’Art Primitif)

quarta-feira, 2 de junho de 2010

Niepce 2009


















Già vivo al guardo la tua man pingea

un che in nebbia m'apparve all'intelletto:
altra or fugace e senza forme idea
timida accede all'alto tuo concetto:
lieto l'accoglie, e un immortal ne crea
di maraviglia e di pietade oggetto;
mentre aver sol potea dal verso mio
pochi giorni di spregio, e poi l'oblio.

(Alessandro Manzoni - Al Signor Francesco Hayez 1822)

sábado, 29 de maio de 2010

Claudel 2008


















«Chez les hommes civilisés, la bouche a même perdu le caractère relativement proéminent qu’elle a encore chez les hommes sauvages. Toutefois, la signification violente de la bouche est conservée à l’état latent. Elle reprend tout à coup le dessus avec une expression littéralement cannibale comme bouche à feu, appliquée aux canons à l’aide desquels les hommes s’entre-tuent. (…) Il est facile d’observer à ce sujet qe l’individu bouleversé relève la tête en tendant le cou frénétiquement, en sorte que sa bouche vient se placer, autant qu’il est possible, dans le prolongement de la colonne vertébrale, c’est-à-dire dans la position qu’elle occupe normalement dans la constitution animale. Comme si des impulsions explosives devaient jaillir directement du corps par la bouche sous forme de vociférations. Ce fait met en relief à la fois l’importance de la bouche dans la physiologie ou même dans la psychologie animale et l’importance générale de l’extrémité supérieure ou antérieure du corps, orifice des impulsions physiques profondes : on voit en même temps qu’un homme peut libérer ces impulsions au moins de deux façons différents, dans le cerveau ou dans la bouche, mas a peine ces impulsions deviennent violentes qu’il est obligé de recourir à la façon bestiale de les libérer. D’où le caractère de constipation étroite d’une attitude strictement humaine, l’aspect magistral de la face bouche close, belle comme un coffre-fort. » (G. Bataille – la Bouche)

quinta-feira, 27 de maio de 2010

Jannequin 2008


















"Ne pas savoir quoi faire de sa peau”, magnifique expression populaire qui dit bien tout l’ennui, et contient déjà, pour qui sait la comprendre, plus qu’une simple suggestion quant a la manière d’y remédier! Le primitif qui se fait tatouer sur le corps les signes qui le mettent en relation magique avec diverses parties de l’Univers, celui dont tout la peau devient un arsenal de cicatrices, boursouflures, scarifications, brulures, etc… par religion (s’il s’agit d’un soi-disant sauvage) ou bien que par vice (s’il s’agit d’un civilisé, amateur, comme on dit, “de sensations rares”), ne font que céder obscurement à un besoin d’accroitre ce qu’ils ont en eux de plus humain» (Michel Leiris in l’Homme et son Intérieur)

quarta-feira, 26 de maio de 2010

Maritain 2007

















Be as ironical as you like about Theosophy, yet since, as nothing in the universe can help as truly to prove anything whatever, and consequently to demonstrate the falsity of a religious belief, silence is best. Believe who can, that is all that can be said. Faith is impervious to all criticism. To believe is to feel there is an absolute, and he who believes knows. It is a question of Grace. The Jansenists were right. That is why on Sundays I often turn my 5 h.p. in the direction of Port-Royal-des-Champs (the high plateau of which serve as an aerodrome for the Farman Company), in the vague hope of somehow finding faith, or, failing which, its illusion, among the wings that float about the sky, miraculously almost. (Ozenfant – The Foudations of Modern Art, p.177)

terça-feira, 25 de maio de 2010

Blixen 2008

















"Hommes, soyez humains, c'est votre premier devoir; soyez-le pour tous les états, pour tous les âges, pour tout ce qui n'est pas étranger à l'homme. Quelle sagesse y a-t-il pour vous hors de l'humanité? Aimez l'enfance, favorisez ses jeux, ses plaisirs, son aimable instinct. Qui de vous n'a pas regretté quelquefois cet âge où le rire est toujours sur les lèvres, et où l'âme est toujours en paix?" (J-J. Rousseau - Émile - Livre II)

segunda-feira, 24 de maio de 2010

Abbado 2009


















O Wildermann ruivo em rotação com uma grande moca e sob um céu de tonalidades esverdeadas combate um lobo após ter despachado o autor da pintura sob a forma de Urso. Os genitais são garras.

sábado, 22 de maio de 2010

Aiglemont 2009

















“Up until now, history has accorded the classification and illustration to George Shaw and his Naturalist’s Miscellany (1799). A naturalist of some standing with experience in classifying the other Monotreme, the echidna, he classified the ‘water mole’ as Platypus anatinus—the duck billed platypus. The two splendid coloured plates by Frederick Nodder together with their English and Latin descriptions gave the animal important authenticity in a society where clever hoaxes were well known. It sparked a debate between the creationists and evolutionists about how the animal fitted into the various classification schemes of the day. Enter Sir Joseph Banks and Johann Blumenbach. It would seem that Banks gave his German colleague, a distinguished naturalist and comparative anatomist, a specimen in 1799. The following year Blumenbach published in his Abbildungen naturhistorischer Gegenstande (v. 5, no. 41) a description and plate of the platypus naming it—Ornithorhynchus paradoxus or Das Schnabelthier. From here the taxonomic and bibliographic plots thicken. In 1798 the Verlag des Landes-Industrie Comptoirs began a lavish publication—a children’s illustrated encyclopedia essentially of natural history, in 237 parts. It was to include 1186 handcoloured engraved plates of high quality with short descriptions in German and French, eventually bound into 12 volumes. It was one of the first and finest German picture books for children following in the tradition of Comenius’s Orbis pictis. There in 1798, specifically no.80, v.3, appeared two illustrations and a description of Das Schnabelthier (Ornithorhynchus paradoxus)—exactly the same classification which was puzzling the world and as issued by Blumenbach a couple of years later. Harry Burrell in his definitive work The Platypus (1927) gives a tantalising clue. Banks sent a platypus specimen to Blumenbach as early as 1796. With Blumenbach working in Germany it wouldn’t have been difficult for him to give Bertuch in Weimar information about this strange creature if he had received a specimen that early. But why publish it in a children’s magazine?” (V. Horky – Platypus Paradoxes)

quinta-feira, 20 de maio de 2010

Cendrars 2009


















E se descobrirmos a liberdade, igualdade e a fraternidade, não como um fim mas como uma possibilidade negociável com o quotidiano-máquina, como experiências realizadas em fragmentos generosos e que se fundem num todo imaginário? E se pensar a História do mundo como um corpo ou corpos de estados múltiplos subjugados ao inferos das pulsões sexuais? Isolado e colectivo; presa do egoísmo de quem é só e revoltado no destino dos irmãos. Nego aqui uma estrutura predeterminada para reivindicar o que a filosofia do século XVII me prometeu a mim, quando a descobri; que prometeu a quem pensou e não pensou: - O direito neste lugar, aqui, à felicidade.

quarta-feira, 19 de maio de 2010

Arendt 2009

















Caliban: Be not afeard; the isle is full of noises,
Sounds, and sweet airs, that give delight and hurt not.
Sometimes a thousand twangling instruments
Will hum about mine ears; and sometime voices
That, if I then had waked after long sleep,
Will make me sleep again; and then in dreaming,
The clouds methought would open, and show riches
Ready to drop upon me, that when I waked
I cried to dream again. (Shakespeare - The Tempest)

terça-feira, 18 de maio de 2010

Siedmark 2009

















“Encontro-me numa capital germânica e resido num hotel da moda, provido de todas as engenhosidades do conforto. Porém, este hotel tem como nome Zum Wildermann; e, como insígnia, um monstro hirsuto, coberto de bravia folhagem, com uma grande pedra na mão, e na outra uma moca ou albarda” (Eugénio d’Ors – O “Wildermann”)

segunda-feira, 17 de maio de 2010

Chateaubriand 2009

















« Jamais l’homme, dans aucune des compositions de Piero ne sera représenté dans une attitude admirable ou même sympathique – le combat que se livrent les Lapithes et les Centaures pourrait bien se terminer à l’avantage de ces derniers – et, s’il est victorieux, une seule fois (la Forêt en Feu), c’est au prix d’une lutte déloyale, à la faveur de ruses assez méprisables comme l’incendie d’une forêt afin de terrifier les animaux ; souvent aussi, il est parfaitement ridicule : lorsqu’un des chasseurs (La Chasse) attrape par la queue le roi des bêtes, je ne crois pas que cette position soit singulièrement héroïque. (…) Les monstres de Piero di Cosimo, j’entends les satyres et les centaures, ne peuvent à aucun prix être considérés comme des sujets de circonstance. Lorsqu’aucune scène mythologique ne peut en justifier l’emploi, Piero les emprunte encore pour illustrer des compositions parfaitement originales (La Chasse, Le Retour de la Chasse, La Forêt en Feu). Et, étroitement mêles aux hommes, ces monstres, faisant preuve d’une grande séduction (il n’est pas rare de voir une femme donner à un centaure les témoignages d’un amour violent (Retour de la Chasse), ou Hylonome, la plus belle fille des Centaures, étreindre et embrasser avec désespoir un Lapithe mourant), inventés pour des fins particulières, au même titre que ces bêtes à têtes humaines (qui devaient exister par exception, comme des écarts de la nature : c’est pourquoi dans La Forêt de Feu, deux seulement surgissent parmi les autres animaux qui cherchent à s’enfuir), apparaissent alors comme le témoignage, chez Piero di Cosimo, d’un phénomène de participation ou d’un esprit de révolte. (…) Révolte qui se manifestera dans la première œuvre de Piero di Cosimo sous une forme scandaleuse. Comme s’il avait voulu donner un sens négatif au tableau de La Vierge entourée de plusieurs Saints qu’on lui commande, Piero représente sur la prédelle la scéne étonnante de Sainte- Marguerite sortant du ventre d’un dragon. Par les trois épisodes de la vie de l’homme primitif (La Chasse, Le Retour de la Chasse, La Forêt en Feu) Piero, dont on connaît déjà le goût pour le monstrueux, révèle cette fois sa préférence pour les créatures sauvages, pour l’époque où la civilisation ne signifiait rien, sinon les rapports magiques de l’homme avec la nature ; et, à la fin de sa vie, para la mise en scène du Triomphe de la Mort, il tourne en ridicule l’état que, par terreur, les hommes n’osent pas ne pas respecter : la Mort. Dans ce défilé grotesque, où les morts font figure de victimes, éclate la manifestation de sa révolte non seulement contre la vie, la civilisation et l’au-delà, mais contre tout ce qui constitue les mouvements essentiels, mais dérisoires de l’homme. » (Georgette Camille – Piero di Cosimo)

domingo, 16 de maio de 2010

Brandão 2006


















“Outrora, nos dias de trovoada, as criadas de minha casa, gritavam por São Jerónimo, ao fuzilar de cada relâmpago. Aqueles gritos desenhavam-me a figura do Santo, num instantâneo clarão vermelho, em fundo negro de ribombo cavernoso. Essa figura lívida ficou-me, na memória, com uma nuvem que pairou, sinistra e cor de bronze, nos fraguedos do Marão; a serra das trovoadas e de São Jerónimo e de outros santos e santas da tempestade. Já decorreram mais de cinquenta anos, um número que, acrescentado de dois zeros, atiraria comigo para lá dos reis da babilónia e dos Faraós do Egipto. Viajo através do tempo.” (Teixeira de Pascoaes – S. Jerónimo e a Trovoada)

sábado, 15 de maio de 2010

Arp 2005

















« Le sujet de la pièce est très simple : le paquebot Lyncée fait naufrage sur les côtes de l’Afrique tropicale ; accueillis généreusement par le souverain du pays, alors en lutte contre une tribu ennemie, les passagers, parmi lesquels se trouvent les membres d’une grande troupe de phénomènes genre Barnum, préparent une série d’attractions pour les fêtes du couronnement, qui aura lieu lorsque l’empereur du Ponukélé, leur hôte, aura annexé le royaume du Drelschkaff son rival. Au dernier acte on verra ce souverain, Talou VII, revêtu d’un manteau de gala représentant une carte d’Afrique, présider la cérémonie du sacre, qui se deroule sur la grande place de sa capitale, Ejur, entourée pour la circonstance de palissades dont chaque pieu supporte une tête coupée. Auparavant, le spectateur aura assisté aux répétitions de tous les numéros préparés par les passagers, à l’exhibition de tous les phénomènes, ainsi qu’a quelques intrigues de cour et différents supplices, d’une cruauté plus que raffinée, infligés à une poignée de traitres.

Parmi les inventions présentées, figure la fameuse « statue en baleines de corset roulant sur de rails en mou de veau » qui longtemps défraya la chronique et, parmi les tortures, celle qui consiste à graver au fer rouge, sur la plante des pieds d’un faussaire, le exte entier du document incriminé.

Outre ce qu’il y a d’absolument génial dans de telles constructions poétiques, l’œuvre de Raymond Roussel – sans que l’auteur l’ait sciemment cherché – offre le double intérêt de présenter : d’une part une Afrique telle, à peu de chose prés, que nous pouvions la concevoir dans notre imagination d’enfants blancs, d’autre part, une Europe de phénomènes et d’inventions abracadabrantes telle que peut-être elle se trouve figurée dans l’esprit de ceux que nous nommons avec dédain des « primitifs » (M. Leiris – L’Œil de l’Ethnographe – A propos de la Mission Dakar-Djibouti)