Lorsque la guerre a éclaté, Zweig a fui. Malgré les demandes insistantes de nombreux contemporains, il a refusé de prendre parti ouvertement contre le nazisme : à part quelques textes ou conférences, il est resté silencieux. Il a cependant aidé certaines familles à s'échapper, par exemple en leur donnant de l'argent. Enfin, son suicide a été vu par certains comme une preuve de lâcheté et de désespoir, qu'en sa qualité d'homme public, il n'avait pas le droit de donner, d'autant que c'était une des personnes qui - en apparence tout du moins - souffrait le moins de la guerre, réfugié qu'il était en Angleterre puis au Brésil (sur ce dernier point voir la dernière pages des "Aspects de Stefan Zweig", intitulée "Réflexions" : ce qu'on dit certains de ses contemporains en apprenant son suicide.).
quinta-feira, 9 de abril de 2009
Picollomini 2008
Lorsque la guerre a éclaté, Zweig a fui. Malgré les demandes insistantes de nombreux contemporains, il a refusé de prendre parti ouvertement contre le nazisme : à part quelques textes ou conférences, il est resté silencieux. Il a cependant aidé certaines familles à s'échapper, par exemple en leur donnant de l'argent. Enfin, son suicide a été vu par certains comme une preuve de lâcheté et de désespoir, qu'en sa qualité d'homme public, il n'avait pas le droit de donner, d'autant que c'était une des personnes qui - en apparence tout du moins - souffrait le moins de la guerre, réfugié qu'il était en Angleterre puis au Brésil (sur ce dernier point voir la dernière pages des "Aspects de Stefan Zweig", intitulée "Réflexions" : ce qu'on dit certains de ses contemporains en apprenant son suicide.).
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