quinta-feira, 22 de abril de 2010

Klossowski 2006

















“il est delicieux, dans une infinite solitude au bord de la mer, sous un ciel brouillé, de porter son regard dans un désert d’eau sans limites. Encore faut-il être là-bas, et être devenu, alors que l’on voudrait passer de l’autre côté et qu’on ne ele peut pás, que lón est depourvu de tout pour vivre et que l’on perçoit neanmois la voix de cette vie dans les grondements des flots, le souffle de l’air, le passage dês nuages, le cri solitaire des oiseaux. Mais il faut pour cela une exigence de coeur, et cette dechirure, au plus profond de soi, que provoque la nature (…) Oui, si l’on peignait ce paysage avec se propre craie, avec sa propre eau, on pourrait, je crois, par la, pousser les renards et les loups à hurler.” Kleist, sur Caspar David Friedrich

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