ALBERICH
Quelle dévorante chaleur me brûle, circule à travers tous mes membres ! La rage et l'amour, puissamment, sauvagement, bouleversent mon être ! — Ah ! vous rirez ! vous mentirez ! j'ai soif de m'assouvir sur vous, il faut que l'une de vous m'appartienne !
(Il se met à les pourchasser en des efforts désespérés ; escalade, avec une terrible agilité, roc sur roc, bondit de l'un à l'autre, cherchant à saisir tantôt l'une et tantôt l'autre des Ondines, qui échappent, à chaque tentative, avec d'outrageants éclats de rire ; il trébuche, roule au fond du gouffre, se rue alors, précipitamment, pour remonter ; enfin, à bout de patience, bavant de rage, hors d'haleine, il s'arrête et montre, aux Ondines, son poing, convulsivement fermé.) - L’Or du Rhin - Richard Wagner
Quelle dévorante chaleur me brûle, circule à travers tous mes membres ! La rage et l'amour, puissamment, sauvagement, bouleversent mon être ! — Ah ! vous rirez ! vous mentirez ! j'ai soif de m'assouvir sur vous, il faut que l'une de vous m'appartienne !
(Il se met à les pourchasser en des efforts désespérés ; escalade, avec une terrible agilité, roc sur roc, bondit de l'un à l'autre, cherchant à saisir tantôt l'une et tantôt l'autre des Ondines, qui échappent, à chaque tentative, avec d'outrageants éclats de rire ; il trébuche, roule au fond du gouffre, se rue alors, précipitamment, pour remonter ; enfin, à bout de patience, bavant de rage, hors d'haleine, il s'arrête et montre, aux Ondines, son poing, convulsivement fermé.) - L’Or du Rhin - Richard Wagner
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